A propos
Karel VEREYCKEN
Démarche artistique
Depuis une quarantaine d’années, dans ses recherches historiques, écrits et conférences sur les grands artistes qui l’inspirent, et encore plus dans ses propres créations, Karel n’a cessé à mettre en évidence comment une belle alliance entre l’idée et le sentiment puisse faire émerger des formes de beauté qui « parlent » aussi bien à notre cœur qu’à notre esprit. Pour Karel, la nature, mais aussi les symboles, les allégories et les métaphores sont mis à profit. Et comme le disait un confrère : « chez Karel, derrière chaque œuvre, il y a toujours une histoire ».
Après avoir redécouvert les techniques anciennes en copiant des grands maîtres anciens, Karel se concentre depuis 2008 sur l’aquarelle et surtout la gravure sur zinc et sur cuivre (Eau-forte, aquatinte, vernis mou, technique au sucre, tirages couleur, travail à la roulette, etc.).
Eléments biographiques
Né en 1957 à Wilrijk (Anvers) en Belgique, Karel Vereycken est le cadet d’une famille de trois garçons, dont les deux autres se nomment Willem Vereycken (1952-2007) et Jos Vereycken (1953-1995).
Ses parents, Antoine Vereycken (1925-2017) et Yvonne Hendrix (1926-2014), étaient des employés d’une société de construction et de réparation navales dans le port d’Anvers.
Son grand-père paternel, Camille Vereycken (1890-1941), après avoir été au service du renseignement militaire et de la Sûreté d’Etat belge pendant la Première Guerre mondiale, a occupé le poste de commissaire de police d’Anvers et de chef de la Brigade spéciale de recherche (BSR).
Après avoir refusé de se soumettre à leurs ordres et de procéder à la demande de l’occupant à des arrestations de populations juives de la ville, il a été lâchement tabassé et mis à mort par les Nazis et les chemises noires à leur service.
Avant la fin de la guerre, l’Etat belge a fait transférer la dépouille de ce héros de la Première Guerre mondiale au Schoonselhof (Carré d’honneur militaire de la ville d’Anvers) pour y reposer aux côtés de son ami l’aviateur Jan Olieslagers (1883-1942).
Son grand-père maternel Eugène Hendrix a travaillé à Anvers comme contremaître dans la construction navale et à General Motors.
Formation
Dès son jeune âge, ses parents l’ont mis en contact avec l’univers de l’art. Son père, Antoine, photographe amateur, s’était frotté à la peinture à l’huile (voir ci-dessus le portrait qu’il avait fait de son chien) et adorait le dessin. Sa mère, Yvonne était plutôt attirée par la musique, tout en ayant une grande sensibilité pour les arts plastiques.
Adolescent, tout en suivant ses Humanités au collège Saint-Michiels de Schoten, il profite des conseils du sculpteur belge Herman Cornelis à l’Ecole de dessin de Schoten. Ensuite, de 1973 à 1976, il suit des cours d’arts plastiques à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles où il obtient un baccalauréat artistique.
Avant de s’installer à Paris, il se forme à la gravure à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles.
A la demande de ses amie(e)s, il donne pendant trois ans des cours de dessin. En 1998, il obtient d’abord le prix de la peinture à l’huile du salon d’Asnières et ensuite celui de l’aquarelle du même salon.
Historien d’art amateur
Karel Vereycken n’a cessé d’écrire et de creuser les idées et l’action des grands artistes dont il tire son inspiration: peintres du Fayoum égyptien, l’architecte Brunelleschi, Pierro della Francesca, Léonard de Vinci, Jan Van Eyck, Jérôme Bosch, Joachim Patinir, Albrecht Dürer, Pieter Breughel, Rembrandt, Vermeer, Goya, Vélasquez ou encore Winslow Homer.
A ce titre, il a été sollicité par le Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR) de Tours à présenter ses recherches sur la perspective chez Van Eyck et sur Patinir.
Réception
A titre d’exemple, voici trois réactions à ses écrits:
–celle de Jan Papy, professeur à l’Université de Louvain, dont les travaux sur Erasme font autorité:
Je suis fortement impressionné ! Quel talent polyvalent, que des pages très riches ! Merci de partager ceci ! Si vous me le permettez, j’aimerais le partager avec d’autres dont je sais qu’avec le même enthousiasme, ils liront et apprendront…
–et enfin, celle de l’écrivain, essayiste et grand reporter Jean-Claude Guillebaud.
Conférences
Estampe, gravure, eau-forte
Depuis 2008 Karel Vereycken se concentré sur l’aquarelle et surtout la gravure sur zinc et sur cuivre (Eau-forte, aquatinte, vernis mou, technique au sucre, tirages couleur, travail à la roulette, etc.).
Membre de la Fédération nationale de l’estampe (Voir sa page personnelle sur leur site), il se forme depuis 2008 à Paris à l’Atelier63 sous la direction de Joëlle Serve.
Prix honorifiques
- 1994: Prix de la peinture à l’huile au Salon d’Asnières (92)
- 1994: Médaille de bronze Arts-Science-Lettres
- 1998: Prix de l’aquarelle au Salon d’Asnières (92).
- 2000: Mention à l’Académie de Sénart.
Livre :
Karel Vereycken, peintre-graveur
Flexilivre, 2019
livre non commercial de présentation
avec 25 œuvres de l’artiste: gravures, aquarelles et peinture
consultable sur demande.
Contact:
Karel Vereycken
courriel, email: erasmus.politicus (at) gmail.com
Téléphone: 33 (0) 6 19 26 69 38